Perliculture durable - projet de collecteurs qui protègent les lagons des déchets plastiques
Perliculture durable - projet de collecteurs qui protègent les lagons des déchets plastiques
[Recherche de l'Université de Polynésie française]
#Polynésie#Perliculture - Elle a investi énormément de temps et a mobilisé l’ensemble de ses savoirs pour concevoir une solution innovante destinée à améliorer la gestion des déchets perlicoles. À 30 ans, Margaux Crusot, docteure en écologie marine à l’Université de la Polynésie française, est l’une des récentes lauréates du prestigieux prix « l’Oréal Unesco Jeune Talent pour les Femmes et la Science ».
Les travaux de cette jeune femme ont abouti à la conception de collecteurs de naissains en biomatériau. Une première mondiale. Le prototype de ce collecteur biodégradable est breveté et cette innovation est une première au niveau international.
« Cela fait rayonner notre projet bien au-delà de nos frontières », se félicite Nabila Mazouni, professeure d’écologie à l’UPF, qui « espère que cela aura des effets par rapport à l’obtention de moyens supplémentaires ». « Ce sont vraiment plusieurs étapes. C’est très long de proposer un prototype avec toutes les vérifications scientifiques préalables. Cela fait 5 ans. On est sûr des résultats. Ils sont robustes », dit-elle.
Une nouvelle étape attend désormais les scientifiques. Plusieurs essais en laboratoires et en mer seront réalisés pour évaluer la durée de vie des collecteurs. Margaux et son équipe espèrent obtenir, d’ici à un an, des résultats probants quant aux performances des prototypes. L’objectif, à terme, est de produire localement ce nouveau dispositif et d’inciter les perliculteurs à l’utiliser.
Les travaux de cette jeune femme ont abouti à la conception de collecteurs de naissains en biomatériau. Une première mondiale. Le prototype de ce collecteur biodégradable est breveté et cette innovation est une première au niveau international.
« Cela fait rayonner notre projet bien au-delà de nos frontières », se félicite Nabila Mazouni, professeure d’écologie à l’UPF, qui « espère que cela aura des effets par rapport à l’obtention de moyens supplémentaires ». « Ce sont vraiment plusieurs étapes. C’est très long de proposer un prototype avec toutes les vérifications scientifiques préalables. Cela fait 5 ans. On est sûr des résultats. Ils sont robustes », dit-elle.
Une nouvelle étape attend désormais les scientifiques. Plusieurs essais en laboratoires et en mer seront réalisés pour évaluer la durée de vie des collecteurs. Margaux et son équipe espèrent obtenir, d’ici à un an, des résultats probants quant aux performances des prototypes. L’objectif, à terme, est de produire localement ce nouveau dispositif et d’inciter les perliculteurs à l’utiliser.